Couverture de A perdre la raison

A perdre la raison

Lafosse Joachim

Murielle et Mounir s'aiment passionnément. Depuis son enfance, le jeune homme vit chez le docteur Pinget, qui lui assure une vie matérielle aisée. Quand Mounir et Murielle décident de se marier et d'avoir des enfants, la dépendance du couple envers le médecin devient excessive. Murielle se retrouve alors enfermée dans …

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Description

Titre(s)
A perdre la raison
Auteur(s)
Joachim Lafosse (Directeur artistique, Scénariste)Niels Arestrup (Acteur)Thomas Bidegain (Scénariste)Stéphane Bissot (Acteur)Emilie Dequenne (Acteur)Tahar Rahim (Acteur)Matthieu Reynaert (Scénariste)
Collation
2 DVD (106 min) ; 16/9 compatible 4/3, Dolby Digital 5.1
Centre(s) d'intérêt
France
Année
2013
Genre
Drame
Langue(s)
français
Notes
Focus sur Joachim Lafosse, Folie privée : moyen métrage de Joachim Lafosse (2004), Avant les mots : court métrage de Joachim Lafosse (2010), bande-annonce.
Prix d'interprétation féminine - Un certain regard - Festival de Cannes, France, 2012
Prêt + Consultation
Sous-titres pour malentendants : Français
Résumé
Murielle et Mounir s'aiment passionnément. Depuis son enfance, le jeune homme vit chez le docteur Pinget, qui lui assure une vie matérielle aisée. Quand Mounir et Murielle décident de se marier et d'avoir des enfants, la dépendance du couple envers le médecin devient excessive. Murielle se retrouve alors enfermée dans un climat affectif irrespirable, ce qui mène insidieusement la famille vers une issue tragique... "L'un des films les plus forts, les plus intelligents et émouvants qu'il nous ait été donné de voir sur un écran depuis longtemps." Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles "Une fiction virtuose dans sa manière de tisser jusqu'au vertige, sans manichéisme psychologique ni facilité d'écriture, la spirale tragique du double tranchant des sentiments amoureux, de l'emprise et la soumission affective ainsi que du poids délétère des dettes morales ou matérielles." Xavier Leherpeur, TéléCinéObs "La puissance d'évocation du film, qui fait de la douceur une arme plus destructrice que la violence, est indéniable. Les acteurs y sont impressionnants d'intensité dans la retenue, la mise en scène, en caméra portée et cadrages serrés, soutenue par une musique baroque qui court droit à la mort, est oppressante à souhait." Jacques Mandelbaum, Le Monde
Editeur(s)
France Télévisions Distribution
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Médias

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Avis

Des professionnels

Par Mélanie, bibliothéca
le 12 juin 2014
Sidérant...
Murielle et Mounir s’aiment. Ils se marient, puis s’installent chez le docteur Pinget, père adoptif de Mounir. Ils n’en partiront pas, même après la naissance de leurs quatre enfants. Redevables de la bonté d’un beau-père qui couvre tous leurs besoins mais transforme chaque cadeau en barreau de prison, dépendant matériellement et financièrement de leur bienfaiteur, le jeune couple ne prendra jamais son envol. L’émancipation naturellement rêvée par Murielle se révèle impossible, et le piège se referme, jusqu’au drame.

Tout a déjà été dit et analysé sur ce film belge découvert à Cannes en 2012 et inspiré d’un fait divers sordide qui traumatisa la Belgique en 2007 : le traitement de l’infanticide (nul spoiler ici car nul suspens dans ce film qui commence par la fin), l’asphyxie provoquée par la promiscuité au sein d’une cellule familiale dysfonctionnelle, la violence sourde qui règne sans que jamais une goutte de sang ne soit versée, l’aliénation qui annihile toute énergie vitale. Et surtout la lente et inéluctable descente aux enfers d’une femme emmurée dans sa vie et qui perd la raison, jusqu’à la pure folie. Enfin, la terrassante sensation de dépossession, de vide immense, de douleur insupportable, incarnée par Emilie Duquenne qui sidère et qui hante, longtemps après le visionnage. Tout a été dit sur ce film mais rien ne sert plus d’en parler, il faut maintenant le voir…
Par Mélanie, bibliothéca
le 22 novembre 2017
sidérant
Murielle et Mounir s’aiment. Ils se marient, puis s’installent chez le docteur Pinget, père adoptif de Mounir. Ils n’en partiront pas, même après la naissance de leurs quatre enfants. Redevables de la bonté d’un beau-père qui couvre tous leurs besoins mais transforme chaque cadeau en barreau de prison, dépendant matériellement et financièrement de leur bienfaiteur, le jeune couple ne prendra jamais son envol. L’émancipation naturellement rêvée par Murielle se révèle impossible, et le piège se referme, jusqu’au drame.

Tout a déjà été dit et analysé sur ce film belge découvert à Cannes en 2012 et inspiré d’un fait divers sordide qui traumatisa la Belgique en 2007 : le traitement de l’infanticide (nul spoiler ici car nul suspens dans ce film qui commence par la fin), l’asphyxie provoquée par la promiscuité au sein d’une cellule familiale dysfonctionnelle, la violence sourde qui règne sans que jamais une goutte de sang ne soit versée, l’aliénation qui annihile toute énergie vitale. Et surtout la lente et inéluctable descente aux enfers d’une femme emmurée dans sa vie et qui perd la raison, jusqu’à la pure folie. Enfin, la terrassante sensation de dépossession, de vide immense, de douleur insupportable, incarnée par Emilie Duquenne qui sidère et qui hante, longtemps après le visionnage. Tout a été dit sur ce film mais rien ne sert plus d’en parler, il faut maintenant le voir…
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