Entrée du personnel
Arte VOD
Année : 2011
Auteur : Frésil Manuela
Editeur :
Description : Ce film raconte le destin commun des ouvriers de la viande dans les grands abattoirs industriels. Au début, on pense que l'on ne va pas rester. Mais on change seulement de poste, de service. On veut une vie normale. Une maison a été achetée, des enfants sont nés. On s'obstine, on s'arc-boute. On a mal le jour, on a mal la nuit, on a mal tout le temps. On tient quand même, jusqu'au jour où l'on ne tient plus. Les articulations lâchent, les nerfs aussi. Alors l’usine vous licencie. À moins qu’entre temps on ne soit passé chef, et que l’on impose maintenant aux autres ce que l’on ne supportait plus soi-même. Mais on peut aussi choisir de refuser cela... Un film soutenu par l'ACID lors de sa sortie en salle.

Entrée du personnel
DVD
Année : 2011
Auteur : Manuela Frésil
Editeur : CNC IMAGES DE LA CULTURE KNK IMAJ KULTUR
Description : Filmés sur leur lieu de travail dans la répétition des gestes quotidiens, les travailleurs des abattoirs industriels parlent de leur souffrance. A l’usure accélérée des corps due à des cadences presque insoutenables, s’ajoutent les cauchemars, le stress, la peur des accidents, l’angoisse d’un horizon bouché. Heureusement, nous sommes entre Normandie et Bretagne, et le bord de mer est là pour les moments de détente, pour la retraite tant espérée.L’image est saisissante : sous l’éclairage au néon d’une usine qui jour et nuit transforme les bêtes vivantes en barquettes de viande, la chair des animaux rencontre brutalement celle des hommes. Largement mécanisé, le travail d’abattage et de boucherie n’en est pas moins dangereux, bruyant, traumatisant, abrutissant. En voix off s’entendent les témoignages d’ouvrières et d’ouvriers qui racontent ce que ça fait à la chair et à l’âme de passer sa vie là, à côtoyer les bêtes que l'on tue, que l'on débite à la hache ou au couteau et que l'on emballe pour les vendre - en promotion - dans les supermarchés. A l’exception des syndicalistes qui ont pris le risque d’être à l’image, les témoignages anonymes forment un choeur de toutes ces vies broyées. Posant à l’extérieur de leur usine, certains ouvriers miment dans une sorte de chorégraphie ces gestes qu’ils effectuent des milliers de fois par jour et auxquels ils refusent que leurs vies se réduisent.